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3 octobre 2022 1 03 /10 /octobre /2022 15:51

Pâte :

-150g beurre en pommade 

- 100g sucre glace

- 30g de poudre d’amandes

- 250g de farine de châtaigne 

- 2 oeufs 

- 1/3 cc vanille liquide 

 

Farce :

-350g crème de marrons

- 50g de beurre

- 60g de sucre 

- 100 ml de rhum

- 5 jaunes d’oeuf 

- 150g de sucre

- 2 œufs 

 

cuisson : 25 minutes à 200*C

 

Préparation Pâte :

- mélanger les 150g de beurre pommade, 100g de sucre glace, 30g de poudre d’amandes, 250g de farine de châtaigne 

- ajouter les deux oeufs et la 1/2 cuillère à café de vanille.

 

Préparation de la farce :

- mélanger les 5 jaunes d’oeufs et les 2 œufs avec les 150g de sucre jusqu'à obtenir une crème lisse et blanche.

- ajouter le reste des ingrédients.

Mettre au four 25 minutes.

servir froid ou tiède avec une boule de glace vanille. 

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26 mars 2017 7 26 /03 /mars /2017 08:41

 

Un nouveau blog voit le jour, différent de celui-là. 

Plus créatif ! Les deux se complètent !

 

 

Secrets d'intérieur 2
Secrets d'intérieur 2
Secrets d'intérieur 2
Secrets d'intérieur 2
Secrets d'intérieur 2
Secrets d'intérieur 2
Secrets d'intérieur 2
Secrets d'intérieur 2
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Secrets d'intérieur 2
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Pour fêter ça : un petit concours sur mon compte Instagram 

 

 

 

https://www.instagram.com/secrets.dinterieur/

 

A gagner :

- un sticker pour fenêtre "joyeuses Pâques"

- un sticker "prière des mères" à coller sur une bougie

- 6 cerises Thermocollantes

- un Thermocollant "sac à goûter"

 

Vous pouvez jouer jusqu'à mercredi 20h.

 

 

Alors bonne chance ! 

 

Et bon dimanche ensoleillé !

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 18:55
Gâteau anti-gaspi à la peau de bananes Thermomix

Les ingrédients pour 6 à 8 personnes :

* 3 peaux de bananes BIO bien mûres

* 2 càs de crème fraîche

* 100g de lai

* 2 oeufs moyens

* 150 g de farine T55

* 100 g de sucre

* 100g de pépites de chocolat (ou chocolat grossièrement hâché)

* 1/2 sachet de levure chimique

Préparation :

Préchauffer le four à 180°C

1. Rincer les peaux de bananes et couper les bouts (ou les entames).

2. Les mixer très finement avec les ingrédients 1min/vit. 10. Il faut obtenir une purée un peu épaisse de couleur sombre car les peaux ont oxydées.

3. Incorporer les 100 g de pépites de chocolat. Mélanger 20s/sens inverse/vit.2

4. Verser dans des moules à financier ou dans un moule rond de 22 cm de diamètre pour 20 minutes à four préchauffé à 180°C.

5. Attendre 5 minutes avant de démouler. La pâte a perdu sa couleur violette.

Vous pouvez déguster cette recette au goûter ou en accompagnement d'une salade de fruit.

Cette recette est étonnante par le goût délicat des pépites de chocolat qui se finit par un fin goût de banane.

Recette sans gluten, sans sucre et sans lactose :

* 3 peaux de bananes BIO bien mûres

* 10cl de lait de soj

* 2 càs de tofu soyeux

* 2 càs de purée d'amande

* 2 oeufs moyens

* 150 g de farine de châtaigne

* 100 g de sirop d'agave

* 100g de pépites de chocolat (ou chocolat grossièrement hâché)

* 1/2 sachet de levure chimique

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 17:43
Hachis Parmentier
Hachis Parmentier

Cuisson rapide de la viande et des pommes de terre en même temps.

Temps de préparation : 15 min

Temps de cuisson : 35 min

8 personnes

Ingrédients :

  • 400 g de viande de boeuf hachée pour pot au feu coupée en cube de 2 cm
  • 1,6 kg à 2 kg de pommes de terre farineuses (bintje) coupées en rondelles
  • 1 oignon epluché
  • 1 cube de bouillon de viande
  • 20 g de persil
  • 30g de beurre
  • 250 ml de lait
  • fromage râpé

Recette :

Avec Thermomix :

Préchauffer le four à 250°C

1. Mettre les pommes de terre coupées en rondelles dans le baromètre. Laisser un trou au centre pour que la vapeur circule.

2. Mettre les morceaux de viande dans le bol. Les recouvrir d'eau avec le cube de viande.

3. Cuire le tout 35min/varoma/vit.1

4. A la fin de la cuisson, vider l'eau du bol. Mixer la viande 10s/vit.7. Ajouter l'oignon entier, le persil, le sel et le poivre. Mixer 5s/vit.5. Vous obtenez le hachis. Réserver.

5. Ne laver le bol. Placer le fouet. Vider les pommes de terre dans le bol. Ajouter 250ml de lait ou plus selon la quantité de Pdt. Fouettez 1min/vit. 3.

6. Beurrez un grand plat allant au four, déposer la couche de viande, puis recouvrir de purée et finir avec du fromage râpé. Mettre quelques morceaux de beurre sur le dessus.

7. Enfournez dans un four préchauffer à 250 ° position grill 10 min pour faire gratiner le fromage !

C'est fini !!!

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karine.dm.over-blog.com
4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 06:46

Trouvé sur le blog Maintenant une histoire que j'affectionne toujours autant !!!!

La galette et les Rois Mages

Qui ne connaît l’histoire des rois mages qui, gui­dés par une étoile, se ren­dirent à Beth­léem rendre hom­mage à l’Enfant Jésus ?

Le pre­mier s’appelait Gas­pard. Il avait le teint clair des Euro­péens, et appor­tait de l’or. Le second, Mel­chior, avait la peau brune des gens de Pales­tine et d’Arabie. Celui-​là était por­teur d’encens. Le troi­sième, Bal­tha­zar, était cou­leur de nuit sans lune et ses dents brillaient comme brillent les dents des Afri­cains. Ce der­nier offrit à l’enfant Jésus de la myrrhe.

On sait moins ce qui leur advint sur le che­min du retour.

* * *

Ils étaient savants en beau­coup de choses, certes, mais cela n’empêcha point qu’ils se per­dirent bel et bien, n’ayant plus le secours de l’étoile pour les aider. Après avoir erré plu­sieurs jours dans le désert, à bout de nour­ri­ture et sans eau, ils aper­çurent enfin une misé­rable cahute devant laquelle se tenaient un couple et deux enfants.

Les joues déchar­nées, les yeux brillants de faim, ils firent pour­tant bon accueil aux mages, les invi­tèrent à entrer, et leur offrirent un peu du peu qu’ils avaient : de l’eau pour se rafraîchir.

— C’est que nous avons faim aussi, dit Mel­chior. Un peu de pain, même ras­sis, ferait l’affaire.

— Hélas, sou­pira la femme, nous n’avons plus qu’un peu de farine, de lait, d’huile d’olive, une noi­sette de beurre ; juste de quoi faire une galette que nous par­ta­ge­rons entre les enfants. Ensuite, il ne nous res­tera plus qu’à nous jeter dans le puits ou à mou­rir de faim.

Les mages se regardèrent.

— Faites la galette ma brave femme, dit Gaspard.

La femme obéit. La galette était tout juste suf­fi­sante pour une personne.

Gas­pard, qui avait le teint clair des Euro­péens, plia la pâte en deux, et la galette dou­bla en volume. Mel­chior, le mage à la peau brune des gens de Pales­tine et d’Arabie, plia de nou­veau la pâte en deux, et il y en eu pour quatre. Bal­tha­zar, le roi Nègre cou­leur de nuit sans lune, plia encore la pâte en deux, et il y en eut pour huit.

Le couple remer­cia cha­leu­reu­se­ment les mages. La femme étala la pâte et mit la galette à cuire. Elle était dorée à point.

L’homme se gratta la tête, le cou­teau à la main :

— C’est que cette galette est une galette pour huit, et nous sommes sept. Le par­tage sera difficile.

— La hui­tième part est celle du men­diant, dit Balthazar.

— Quel men­diant, dit homme ?

— Celui qui vient et que vous ne voyez pas encore.

À ce moment-​là le plus jeune des enfants, un gar­çon, recra­cha quelque chose. C’était une bague que Mel­chior avait glis­sée – volon­tai­re­ment ou non, l’histoire ne le dit pas – dans la pâte.

L’enfant vou­lut rendre le bijou. Le mage sou­rit, ôta la cou­ronne de sa tête et en coiffa l’enfant.

— Tout enfant est roi, dit-​il. Tel est le mes­sage que déli­vrera un autre Enfant, né il y a peu non loin d’ici. Pour com­mé­mo­rer ce jour, je veux que chaque année on fasse une galette, qu’on n’oublie pas la part du pauvre, qu’on y glisse une fève pour dési­gner un roi ou une reine, ne serait-​ce que pour une journée.

Les pauvres gens pro­mirent de res­pec­ter la volonté des mages.

* * *

C’est ainsi que naquit la tra­di­tion de la galette des rois, qu’elle se répan­dit, et qu’on se la trans­mit jusqu’à nos jours.

Jean-​Claude Renou

Source : http ://contespourtous.centerblog.net/6581650-La-legende-la-galette-des-rois

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 07:37
Bonne fête les mamans !!!

Bonne fête maman !!!!

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 06:39
Joyeuses et Saintes Pâques à tous
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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 12:28

Un fils est bouleversé quand il découvre qui était vraiment son père. Racontée dans un clip, l’histoire touche à son tour des milliers d’internautes.

Une magnifique vidéo à regarder en appuyant sur le lien.

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 08:14

Durant l'audience générale du 16 avril 2014, le Saint-Père a commenté la passion du Christ et la trahison de Judas. Cet épisode dramatique

"marque le début de la Passion, un parcours de souffrance librement accepté par Jésus. Lui même a dit offrir sa vie, une vie que personne ne lui a ôtée: J'ai le pouvoir de la donner et de la reprendre... Comme au marché, cette vie a été payée 30 deniers!... S'étant engagé dans la voie de l'humiliation et du dépouillement, il est allé jusqu'à son terme", jusqu'à la mort en croix, "la pire des morts, celle réservée aux criminels. Considéré comme un prophète, il est mort comme un esclave. La passion de Jésus et comme un reflet des souffrances de l'humanité, la réponse de Dieu au mystère du mal, de la souffrance et de la mort. On est souvent horrifié devant tout cela et nous nous demandons pourquoi Dieu le permet. La mort des innocents est tout particulièrement blessante. Voir des enfants souffrir nous fend le coeur. Mais Jésus prend tout ceci sur lui. C'est là le mystère du mal, dans lequel Jésus se charge de tout mal et de toute souffrance, se revêt de toutes les souffrances de l'humanité. Cette semaine, regardons le crucifix et embrassons les plaies du Christ, qui se charge des souffrances humaines. Nous attendons de Dieu la manifestation de sa toute puissance, qu'il abatte l'injustice, le mal, le péché et la souffrance en une victoire triomphante. Mais il nous montre au contraire une victoire si humble qu'elle semble une défaite à l'oeil humain. Sur la croix, le Fils de Dieu se présente comme un vaincu. Torturé, il a fini par mourir. Mais sa passion et sa mort étaient écrites, et il ne s'agit pas de simples faits accomplis. C'est un mystère déconcertant dont le secret se cache dans le fait que Dieu a aimé le monde au point d'offrir son Fils unique".

"Au cours de la semaine pascale, pensons aux souffrances de Jésus et souvenons nous qu'il a souffert pour nous, pour chacun de nous... Embrassons donc le crucifix en remerciant Jésus de l'avoir fait pour nous. Lorsque tout semblera perdu, lorsqu'il ne restera plus personne pour frapper le berger et que son troupeau sera dispersé, Dieu interviendra avec la puissance de la Résurrection. La résurrection de Jésus n'est pas la fin heureuse d'une fable mais l'intervention du Père au moment où l'espérance humaine allait disparaître. Lorsque tout semble perdu, dans un grand moment de souffrance, tant de personnes ressentent ce besoin d'embrasser le crucifix car la Croix est proche de la Résurrection. La nuit est la plus noire juste avant le retour de la lumière. Au moment le plus obscur, Dieu intervient et offre la résurrection. Jésus, qui a choisi la voie de la mort, nous appelle à le suivre dans son parcours d'humiliation... Quand nous sommes au fond du trou, fragiles pécheurs, ne masquons pas notre échec mais ouvrons nous avec confiance à l'espérance divine, ainsi que Jésus l'a fait. Pendant la semaine sainte, empoignons le crucifix et embrassons le en remerciant le Seigneur".

En route vers Pâques

Belle montée vers Pâques !!!

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 07:01
Une belle histoire toujours tirée du blog Maintenant une histoire.

http://www.maintenantunehistoire.fr/


Il nei­geait depuis la veille. On ne voyait plus le che­min, ni le mur du pota­ger, ni les toits des ruches. Mais Mme Duteil ne se tour­men­tait pas. Elle avait arra­ché à temps les der­niers légumes, empaillé le tuyau de la pompe, mis le bois à l’abri, bou­ché le sou­pi­rail de la cave pour que les pommes de terre ne gèlent pas. Gestes de pré­voyance qu’elle accom­plis­sait seule depuis trois ans que son mari était en sana­to­rium. À la belle sai­son, un jar­di­nier venait l’aider ; l’hiver on s’en pas­sait. D’ailleurs il y avait Rosie, déjà forte pour ses treize ans.

Ce matin-​là, un matin de neige, elle se déso­lait, Rosie.
« Un temps pareil pour l’Épiphanie ; per­sonne ne vien­dra cher­cher notre « part à Dieu ».
Elle était si belle, la part de la galette ! Sui­vant la volonté de l’absent, on la dou­blait main­te­nant afin de le repré­sen­ter dans ce geste d’offrande. La pre­mière année, ça avait été la mère Che­nue qui en avait béné­fi­cié ; la seconde, Joa­chim, le tau­pier ; la troi­sième, un men­diant inconnu. Mais à cette heure la mère Che­nue était à l’hospice et le tau­pier était mort. Quant à comp­ter sur un pauvre de pas­sage, il n’y fal­lait pas son­ger. La neige iso­lait la ferme aussi sûre­ment que la mer une île.

« Que veux-​tu, Rosie, papa com­pren­dra bien qu’avec le mau­vais temps… »

Et voilà qu’avant que la mère eût achevé, Rosie avait couru à son man­teau, enfilé de grosses bottes et jeté d’un seul trait :
« J’ai trouvé à qui la don­ner notre part a Dieu ! Je vais faire un saut jusqu’à la Mulotière… »

Mme Duteil sur­sauta. Rosie déci­dant elle-​même de se rendre à la Mulo­tière, mais… mais… Quel était donc ce mystère ?

Depuis près d’une heure Rosie tra­vaillait dans la neige, tra­çant un che­min avec une pelle. C’était cruel­le­ment pénible, car la bise gla­ciale venait de se lever. Rosie ne sen­tait plus ses doigts. Dix fois, vingt fois, elle s’arrêta, ten­tée de reve­nir vers la cui­sine chaude de la ferme. Dix fois, vingt fois, elle poussa en avant en son­geant au but qu’elle s’était assigné…

Que dirait Ursule Plou­ben lorsqu’elle la ver­rait entrer à la Mulo­tière ? Ursule Plou­ben, la « nou­velle » de l’automne qui, élevée par une mère sans force pour la gron­der, gran­dis­sait comme une mau­vaise plante. Elle était deve­nue la plaie de l’école. Rosie, en par­ti­cu­lier, ne pou­vait plus la voir. Ursule ne lui avait-​elle pas volé sa gomme neuve, taché son arith­mé­tique… jusqu’à la grif­fer en récréa­tion et la pous­ser exprès pour la faire tomber ?

Tout cela s’était accu­mulé dans le cœur de Rosie, y mijo­tant sous le feu de la ran­cune. Mais en pen­sant à son papa si géné­reux, qui vou­lait qu’on le repré­sente de loin en don­nant sa part de galette, Rosie se sen­tait tous les cou­rages. Celui de faire une tra­ver­sée dans la neige et celui de par­don­ner à Ursule.

Cin­quante mètres à peine res­taient à déblayer pour arri­ver à la Mulo­tière. Les joues mor­dues par le froid, les yeux lar­moyants, les doigts gourds, Rosie voyait s’achever son tra­vail de ter­ras­sier. Sou­dain, la pelle lui échappa, venant buter contre un obs­tacle inat­tendu… Une forme humaine gisait en tra­vers de la route, à demi recou­verte d’un lin­ceul de neige.

Domp­tant l’émotion res­sen­tie à cette vue qui la fai­sait trem­bler comme une feuille, Rosie se pen­cha en avant et, recon­nais­sant le visage blême et immo­bile, elle poussa un cri : c’était Ursule. De la mai­son, Mme Plou­ben entendit.

Elle sor­tit, bou­le­ver­sée, chan­ce­lante, et tout en aidant à trans­por­ter sa fille, se répan­dit en san­glots aigus.

« Ma Doué… Mon Ursule ! Je l’envoyais juste cher­cher du pain ; on en avait plus : elle avait oublié d’en rap­por­ter hier ; le froid a dû la sai­sir et elle est tom­bée sans pou­voir se relever. »

Rosie activa le feu, mit sur Ursule toutes les cou­ver­tures de la mai­son et, par la trace si dure­ment faite, cou­rut à la ferme cher­cher sa mère. Car la pauvre Mme Plou­ben n’était pas de grand secours.

Dans la soi­rée, Ursule, encore très faible, regar­dait Mme Duteil évoluer autour d’elle, lui appor­ter un gros édre­don, la cou­vrant d’un châle douillet, fai­sant chauf­fer du vin aro­ma­tisé… Rosie met­tait une nappe à fleurs sur la table, y pla­çait un pot de confi­ture et une galette dorée… à croire que c’était un conte de fées…
« Rosie, viens donc m’expliquer ce que tu es en train de faire ici, toi avec qui j’ai été affreu­se­ment méchante ! Est-​ce que je suis tom­bée dans la neige ? Je n’arrive pas à com­prendre ce qui se passe… »

Rosie l’embrassa gen­ti­ment sur les deux joues, répon­dant simplement :

« Tu as oublié que c’est aujourd’hui le 6 jan­vier, jour de l’Épiphanie, jour de la galette des rois… je pen­sais que tu ne serais pas bien à la Mulo­tière cet après-​midi, et j’étais venue t’inviter à goû­ter le beau gâteau pétri par maman. »

La bonne Rosie ! comme on sen­tait bien qu’elle rayait d’un seul coup l’histoire de la gomme volée, du livre abîmé et de toutes les misères que lui avait faites Ursule…

Mme Duteil se mit à décou­per la bonne galette, et en la décou­pant elle son­geait à ce qu’elle met­trait dans la pro­chaine lettre au cher malade :

« Rosie a sauvé la vie à Ursule en la trou­vant à temps dans la neige. Elle l’a trou­vée en por­tant ta part à Dieu à la Mulo­tière… et elle ne l’aurait pas por­tée si elle n’avait pas par­donné à Ursule. Tu peux être fier de notre petite fille : elle est vaillante. »

J. Roc.
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